Cimetières militaires de la Grande Guerre

De nouveaux matériaux (béton, ciment armé) sont mis en œuvre pour les tombes, notamment par les Français. Les Anglais et Américains, plus traditionnels, conservent la pierre noble (pierre de Portland, marbre de Carrare). Dans un cimetière donné, les tombes sont identiques quel que soit le grade, prétendant traduire une égalité dans la mort. Les seules différences sont celles des signes religieux : croix, étoile de David, croissant musulman, stèle libre penseur. 

Il n’y pas que des soldats enterrés. Des infirmières le sont dans les cimetières américains, ou des religieuses. Mais aussi des travailleurs chinois non combattants de l’armée britannique.

A noter que les cimetières allemands restent sous tutelle administrative française jusqu’en 1966 (ce n’est pas le cas des cimetières américains ou britanniques).

Les cimetières sont aussi l’occasion, pendant la guerre, de moments politiques, avec les inaugurations d’un cimetière allemand par l’empereur Guillaume II en zone occupée par ses troupes, et celle d’un cimetière anglais par le roi George V.

Des architectes réputés participent au programme de cimetières. Pour les cimetières français, on peut citer Auguste Perret (1874-1954). Mais aussi des artistes de renom, pour les monuments, sculptures et infrastructures des cimetières, comme Antoine Bourdelle (1861-1929) ou Paul Landowski (1875-1961). Un architecte français émigré aux Etats-Unis, Paul Cret (1876-1945), est un des contributeurs du programme américain, avec notamment le monument sur les hauteurs de Château-Thierry (Aisne).

Conférence proposée par Canal U, plus d’info sur le site de Canal U




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